relation entre alimentation et prise de médicament

 

 

 

 

 

On va aborder dans cet article comment l'alimentation peut influencer sur l'activité ou la toxicité des médicaments associés.

Effectivement, de nombreuses recherches scientifiques portant sur les interactions médicaments et aliments ont montré que:

1-L'alimentation peut modifier les paramètres pharmacocinétiques d'un médicament (étude du devenir des médicaments dans l'organisme).

2-Une diminution , ou au contraire, une augmentation de l'activité d'un médicament peut être du  à la prise simultanée de certains aliments.

3-Un risque accru d'effets indésirables d'un traitement s'observe parfois lors de son association avec des aliments particuliers.

Café et thé :

La caféine est  substance que contiennent le thé et le café augmente les effets indésirables de la théophylline(un médicament prescrit pour les crises d'asthmes).

Elle augmente aussi l'activité du paracétamol et de l'aspirine.

Elle s'oppose aux effets sédatifs des benzodiazépines et hypnotique (psychotropes).

Elle diminue l'absorption  du fer (par complexation avec les tannâtes contenus dans le thé.

Il faut ménager un intervalle de prise de 2 à 3 heures  entre ces médicaments et le thé ou le café.

Jus de fruit:

Le jus de pamplemousse perturbe le métabolisme et augmente la toxicité de certaines statines (médicaments prescrits pour diminuer le cholestérol dans le sang).

Sel:

Une alimentation trop salée favorise le risque d'apparition d’œdèmes lors d'un traitement par corticoïdes au delà de 10 jours.

Bananes, oléagineux , fruits secs, chocolat, levure de bière:

 Ils sont riches en potassium , cet apport alimentaire pouvant être utilisé afin de prévenir la fuite potassique induite par la prise de corticoïde et de diurétique hypokaliémiant.

Céréales complètes :

Riche en acide phytique, pouvant diminuer la résorption du calcium, du magnésium, du fer, en raison de formation de complexes non résorbés. 

Choux , laitue, brocolis, épinards , persil, cresson, tomates, abats, haricots verts,  huile de colza et de soja :

Ces aliments, riches en vitamine K sont susceptibles de s'opposer à l'action des antivitamines K (AVK).

SOURCE : le conseil associé à une ordonnance  tome1 Fabiole Moreddu