le rôle de la vit C dans le traitement du cancer
La vitamine c ou acide ascorbique est une vitamine essentielle qui ne peut être synthétiser par notre organisme , d’où son importance .
Elle doit être fournie par l'alimentation, sinon toute carence prolongée entraînera le scorbut, maladie qui décimait les marins d'autrefois.
Elle a une action anti-oxydante en synergie avec la vitamine E, le bêta-carotène, le sélénium, le zinc…, elle contribue à la prévention des maladies cardio-vasculaires, de certains cancers, de la cataracte et des maladies neuro-dégénératives.
- Elle est essentielle aux défenses immunitaires, intervenant dans le renouvellement et le
fonctionnement de certains globules blancs.
- Elle contribue à la production de neuromédiateurs appelés dopamine et noradrénaline, du collagène - une protéine de soutien présente dans la peau et dans les os, dont elle constitue la trame - et de la carnitine - qui permet aux cellules d’utiliser les graisses à des fins énergétiques.
Elle augmente l’assimilation du fer d’origine végétale.(1).
Malgré cela, la médecine moderne a tendance à la reléguer à un simple rôle de complément alimentaire.
Pourtant, le professeur Linus Pauling, deux fois prix Nobel, a étudié dans les années 1970 les effets bénéfiques sur la santé de la consommation quotidienne d'acide ascorbique. Il réalisa deux essais cliniques qui indiquèrent que les doses élevées de vitamine C augmentaient significativement l'espérance de vie de personnes atteintes de cancer à un stade avancé.
Malgré sa notoriété, ses travaux et sa méthodologie ont été critiqués, et d'autres essais effectués par la suite n'ont pas mis en évidence les résultats obtenus par le chercheur. C'est ainsi que la vitamine C fut écartée des traitements anticancéreux.
DES ACTIONS ANTICANCEREUSES DEMONTREES
Cependant, l'idée de l'action de la vitamine C sur le cancer n'était pas éteinte. C'est ainsi que l'équipe de Michel Fontés s'y est intéressée.
Elle a démontré que l'acide ascorbique avait bien des propriétés anti-prolifératives, donc anticancéreuses... mais pour cela, il devait être injecté par voie intraveineuse à haute dose.
De cette manière, la vitamine C inhibe l'expression des gènes impliqués dans la prolifération cancéreuse.
Par ailleurs, une étude chez l'animal a également mis en évidence que l'injection de vitamine C augmentait fortement la survie des souris atteintes de cancer, réduisait la croissance de la tumeur et inhibait la formation de métastases... ce qui rejoint les résultats du professeur Pauling.
Cette étude explique également par quelle voie la vitamine C agit sur le cancer.
Mais, ce qui est particulièrement remarquable, c'est que « les cellules cancéreuses semblent avoir une appétence particulière pour la vitamine C qui provoque leur destruction.
Les meilleurs résultats ont été obtenus chez les souris qui avaient reçu les plus fortes doses d’acide ascorbique », précise le professeur Fontès.
« Un traitement par des doses élevées d’acide ascorbique entraîne une réduction de la progression tumorale, comme en témoigne une diminution du poids de la tumeur », observent les chercheurs dans le Quotidien du médecin.
UNE QUESTION DE VOIES D'ADMINISTRATION
Cette dernière expérimentation explique parfaitement les résultats divergents obtenus par les études réalisées sur la vitamine C : « Les études positives ont été menées avec des injections intraveineuses de vitamine C, tandis que les études négatives ont impliqué des administrations orales ». Cela semble logique du fait que la vitamine C n'est absorbée qu'en quantité limitée par l'intestin lors d'une prise orale. Seule, la voie intraveineuse permet d'assurer des hautes concentrations sanguines.
(1) www.doctissimo.fr
source: dahbia souci mahieddine medecin, algerian society for nutrition and orthomolecular medecine vol 34 page 517.
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